Les objectifs du projet
Offrir une alternative efficace et attractive au trafic automobile
La part modale des transports en commun dans les échanges transfrontaliers est aujourd’hui particulièrement faible (3% en 2011) et révélatrice d’une offre en transport en commun qui manque d’attractivité.
La maîtrise du trafic automobile, dans un contexte de forte augmentation des déplacements, ne peut se concevoir qu’avec le développement d’une offre de transports en commun efficace et attractive.
En cela, le tramway est le transport collectif le plus performant :
- Des temps de parcours optimaux,
- Un niveau de confort important,
- Une régularité et une fiabilité optimale,
- Une capacité bien supérieure au bus (366 à 388 places selon les modèles)
- Des possibilité de rabattement
Les études estiment la fréquentation future du tramway à 8 800 voyageurs quotidiens, soit plus que le double de la ligne D actuelle (3 200 voyageurs/jour), sans prise en compte de la ligne 4.
Des temps de parcours compétitifs
Le tramway a été imaginé pour proposer des temps de parcours performants, mais également fiabilisés et régulés, hors des aléas de circulation automobile :
- Gare de St-Julien / zone industrielle de Plan les Ouates (ZIPLO) : 11 minutes
- Gare de St-Julien / Palettes : 20 minutes
- Gare de St-Julien / P+R Etoile (connexion CEVA) : 25 minutes
- Gare de St-Julien / Cornavin : 41 minutes
- Gare de St-Julien / Nations : 50 minutes
En parallèle, le projet intègre une forte dimension de multimodalité, c’est à dire d’association de plusieurs modes de transport en un même lieu, afin de faciliter les échanges. Il s’agit de créer des points de rabattement des véhicules vers la nouvelle ligne de tramway.
En ce sens, le projet prévoit à terme :
- La création d’un parc-relais sur le territoire suisse, à proximité de la jonction autoroutière A1. Cet aménagement permettra de proposer aux automobilistes en provenance de l’autoroute de déposer leur véhicule pour emprunter la ligne de tramway.
- L’extension du parking à la gare de Saint-Julien-en-Genevois, passant de 170 places actuellement à 500 environ. Cet aménagement aura une double fonction de parc-relais et de restitution des places de stationnement supprimés dans le cadre de l’aménagement du projet
Proposer un aménagement urbain de qualité
Pour favoriser la compétitivité côté français, les entreprises doivent être incitées à s’installer sur un territoire plus attractif. Pôle de centralité majeur reconnu, Saint-Julien-en-Genevois doit renforcer son ancrage urbain dans le Grand Genève afin d’être plus moteur.
L’expérience d’autres villes l’a démontré à de multiples reprises, le tramway est à la fois un moyen de transport performant mais également un levier important d’aménagement du territoire.
Le projet de tramway prévoit un réaménagement de façade à façade, permettant un véritable saut qualitatif de l’environnement urbain.
L’attention particulière portée aux traitements des sols, le maintien de la majorité des alignements d’arbres, notamment sur l’avenue de Genève, le souci d’intégration des stations constitueront une identité de ligne, un trait d’union sur les 2 rives de la frontière.
Les choix opérés en matière de tracé permettent de limiter au maximum l’emprise foncière. Si l’aménagement d ‘un site propre, uniquement consacré au tramway, a été privilégié, certains tronçons, notamment entre le carrefour des Automates et la rue Saint-Martin, particulièrement contraints en terme de largeur, nécessiteront la création d’un site dit « mixte», c’est à dire partagé entre le tramway et les véhicules.
Améliorer la qualité environnementale
Avec plus de 16 000 véhicules quotidiens, la douane de Perly est aujourd’hui un point d’entrée saturé, et le confort des habitants du territoire en est dégradé. Le tramway participera activement à améliorer la qualité de vie des habitants, en limitant notablement les nuisances sonores dues aux véhicules et en réduisant la ponction des ressources naturelles et la production des émissions de gaz à effet de serre.
Il entrainera notamment une baisse de trafic sur l’avenue de Genève de l’ordre de 30%, et, sur la seule section française, il permettra d’éviter l’émission annuelle de 938 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 60 ménages français.
Les avantages environnementaux en chiffres
- 3100 voitures en moins environ, en direction de Genève
- 528 tonnes annuelles de carburant économisé
- 600 tonnes équivalent carbone en mois, soit une économie de 76 000 €
- une baisse de 17% des coûts environnementaux liés à la pollution atmosphérique
